Quand la légende des Sept Mers décide d'avoir un gosse - Sandy Almuhit

- Il considère que la vie est un jeu et ne prend jamais rien au sérieux. Plutôt du genre à tout prendre à la rigolade en faite.
- Il est du genre impulsif. Il agit sur un coup de tête sans jamais penser aux conséquences. C’est peut-être en partie pour ça qu’il trouve rapidement les ennuis. Pour ça et pour d’autres choses. Il faut dire qu’il les cherche. Surtout quand il s’amuse à faire des farces à la con à tout le monde. Corps enseignant y comprit. Mais c’est tellement drôle.
- Il n’hésite jamais à prendre des risques inconsidérés et inutiles.
- Il a très peu de respect pour le règlement. Voire aucun.
- Il aime bricoler des trucs, faire des mécanismes, des réactions en chaînes du style le bâton fait tomber le domino qui envoie la voiture à l’autre bout de la pièce qui pousse une balle qui tombe sur le bouton du grille-pain pour le mettre en route. Il utilise aussi ce talent pour que ça finisse par un seau d’eau qui se renverse sur quelqu’un.
- Il a toujours une dague cachée sur lui, même s’il ne s’en sert pas vraiment pour se battre, c’est plus une habitude. Réflexe qu’il tient de son père.
- Il planque une bouteille de rhum dans sa chambre, mais chut, faut pas le dire.
- Même s’il n’écoute jamais en cours et que lorsqu’un professeur l’interroge il préfère sortir une blague plutôt que la bonne réponse, il a tout de même d’excellentes notes.

Sandy a une naissance des plus originales. Ce n’est pas donné à tout le monde de naître sur un navire tandis que son père est à terre sur une île en train d’affronter un énième serpent géant. Qu’est-ce qu’une femme enceinte fichait sur un navire ? Eh bien mettez un père qui ne laisse absolument rien l’empêcher de naviguer sur les océans et ajoutez une mère qui est aussi têtue que lui et qui ne veut pas « rester à la maison pendant que d’autres s’amusent » et vous obtenez... un couple d’irresponsable ! Non en théorie, ça devait être un voyage tranquille et sans danger, mais bon. Son père étant Sindbad le marin, réputé pour sa capacité à attirer les ennuis dès qu’il quitte le port, il fallait s’y attendre. C’est ainsi que le petit Sandy vit le jour. Sa petite enfance se passa en très grande partie sur un navire, tandis que la plupart des autres gamins vont à la crèche. Petits joueurs. Mais malheureusement, vint un jour où les enfants doivent aller à l’école et ne peuvent pas se contenter de rester en mer. Sa mère dût alors cesser ses activités maritimes pour s’occuper de lui tandis que son père poursuivait ses aventures. Hé, il faut bien gagner de l’argent hein ! Cependant, ce n’était pas non plus un père totalement absent, revenant à la maison pendant les vacances de son fils pour l’emmener avec lui en voyage. Sandy appréciait particulièrement ces moments passés en famille, bercés par les vagues, avec uniquement du bleu à l’horizon, en route vers on ne savait où. Le navire était pour lui un immense terrain de jeu, et il en fit voir des vertes et des pas mûres à tout l’équipage, allant du petit délit qui consistait à juste leur voler des affaires et les cacher pour qu’ils les cherchent toute la journée, jusqu’à disparaître pendant des heures sur une île inconnue pour finalement revenir poursuivit par un monstre géant avec pour seule excuse « je voulais aller explorer de mon côté et j’ai vu un truc bouger et je voulais savoir ce que c’était ». Si Sindbad le marin était du genre à attirer les ennuis, il avait visiblement transmit ce gène à son rejeton. De quoi donner des cheveux blancs de façon prématurée à tout l’équipage.

Mais en parrallèle de toutes les catastrophes qu’il déclenchait de façon volontaire ou non, il apprit très tôt les ficelles de la navigation, et était bien plus assidu aux cours que son père lui donnait sur comment diriger un navire que ce qu’on lui enseignait à l’école. Quand il fût assez grand, son paternel alla jusqu’à lui enseigner l’art du combat. Du combat sous toutes ses facettes. Corps à corps, sabre, poignard, lancé de couteau, tir au flingue... et même à peu près tout ce qui pouvait lui tomber sous la main. Tout ça bien évidemment dans l’idée d’être capable de se défendre et de pouvoir affronter tout type d’adversaire. Le combat à la loyal n’était pas vraiment de mise, le but étant avant tout de survivre en cas de danger imminent. C’est pourquoi en cas de combat, il n’hésitera pas à pratiquer la légendaire technique du lancé de sable dans les yeux ou autre technique fourbe. Et tout cela lui a déjà pas mal servit. Pas qu’il soit réellement du genre bagarreur, mais quand on part en mer avec Sindbad le marin, les ennuis finissent toujours par arriver.

Mais tout cela, c’était pendant ses vacances. Le reste du temps, il allait à l’école, comme n’importe quel gamin de son âge. Une ambiance beaucoup moins palpitante. Et rester assis pendant des heures à écouter quelqu’un parler, ça n’a jamais été sa tasse de thé. D’ailleurs il est rarement en train d’écouter, il est plutôt du genre à bavarder. Loin d’être le chouchou des professeurs, il est plutôt du genre à faire les quatre cent coups, ce qui lui vaut pas mal d’heures de retenues. Il reçoit pas mal de réprimandes de la part de ses parents à ce sujet d’ailleurs. Sa mère lui reprochant son comportement, et son père... lui reprochant de s’être fait prendre. Mais s’il n’est pas très apprécié du corps enseignant, son côté social lui permet de se faire facilement des amis à son école. Il y a notamment retrouvé Gawahir qu’il connaît depuis des années, leur père étant des amis de longue date.

Et on en arrive à aujourd’hui. Sandy, 17 ans, réputation de petit chenapan au sein de l’école d’Auradon, mais bon, il n’est pas bien méchant. En parlant de méchants, ces derniers temps, de nouveaux élèves sont arrivés à l'école. Des enfants de personnes pas très nettes à ce qu'il paraît. Mais bon, pour lui, ça n'a pas changé grand chose. Comme s'il allait faire la différence entre les enfants des "gentils" et des "méchants". Il n'est pas du genre à catégoriser les gens. Les sales coups, c'est pour tout le monde pareil, pas de discrimination !