I Just Can't Wait to Be King | Jewell

Informations complémentaires

- Jewell se sent plus proche de Triste Sir, qui l'a élevé, que de son père, qui ne fait pas grand chose d'autre que geindre et mettre son pouce dans sa bouche. C'est un peu compliqué de se construire en adulte quand son propre père est un gosse des plus capricieux. C'est pour cette raison qu'une partie de lui trouve le paternel ridicule, et que l'autre aimerai bien avoir un contact autre avec lui. Mais c'est plus fort que son père, à part se plaindre et le descendre en flèche... Il est plutôt pas du genre à distribuer les compliments à la pelle, au grand damne de son fils.
- Il est passionné par l'astronomie et connait sur le bout des doigts chacune des légendes derrière les constellations. Petit, pour l'aider à s'endormir, Triste Sir lui en racontait quelques unes, puis c'est devenu une vraie obsession au fil du temps. Jewell a aussi apprit auprès d'autres personnes de l'Ile a tirer les cartes. Il a d'ailleurs un jeu qui ne le quitte jamais... Mais il ne tire plus officiellement les cartes aux autres, le jeune homme est assez effrayé par ses prédictions qui se révèlent systématiquement justes et qui lui ont occasionnés quelques corrections qui n'étaient pas mérités de la part de ses clients mécontents.
- Il considère la fille de Triste Sir, Lindi, comme sa propre sœur et fera tout pour la protéger un maximum.
- Jewell a toujours eu une certaine violence en lui "indigne d'un futur monarque" selon son père. Pendant longtemps il prenait des cours à l'école de Gaston en cachette, une fois découvert il dû renoncer, mais continua a frapper dans des sacs pour calmer ses accès de colère. C'est peu de temps avant de partir qu'il laissa s'exprimer réellement sa rage. Une fois la bête sortie de sa cage, qui sait si il la réintégrera un jour.

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Histoire

L'île, j'ai toujours vécu là bas, punis pour l'idiotie de mon père. Et j'lui en ai toujours voulu pour ça. Mais à l'époque, quand j'étais enfant, j'me rebiffais jamais. J'étais un petit avorton obéissant. Mais les rares souvenirs de mon père à cette époque là étaient ceux d'un homme geignard, qui, lors de ces rares moments de lucidités me racontais comment il était monté sur le trône, comment moi je devais faire pour faire un jour de même, que je devais me comporter comme ceci, ou comme cela. Je récitais ce qu'il voulait entendre pour lui faire plaisir, comme d'habitude, et il en était satisfait. Puis quand venait le moment où il racontait comment un simple archer l'avait mit en déroute avec sa bande de gueu, il se mettait à geindre à nouveau comme un gros bébé d'un mètre quatre vingt... S'en était d'un ridicule, et je me mettais très vite à comprendre comment une troupe comme celle de Robin était parvenu à le mettre en déroute. Puis, son fidèle serviteur de toujours me prenait par les épaules pour m'emmener dans une autre pièce de la maison. De là, nous nous installions sur des fauteuils miteux, mais confortables, et il me racontait des histoires, me rassurait. Cette présence m'a beaucoup aidé pour me construire, si il n'avait pas été là... Je crois que je n'aurais pas su ce que je serai devenu.
Un jour, alors que je me baladais, je tombais sur la fameuse école de combat à la déloyale de m'sieur Gaston. C'est là bas que je me rendis en secret. Pourquoi en secret ? Parce que "ce genre de jeux n'était pas digne d'un roi" en même temps, si mon père faisait autre chose que geindre, il aurait pu profiter du trône un peu plus longtemps, non ? Plus les années passaient, plus j'éprouvais une pointe de mépris pour lui. Du haut de mes dix ans je semblais plus mature et débrouillard que lui, et cet état de fait faisait naître en moi une pointe de colère, de la rage. Mais aussi, l'envie qui se fichait de plus en plus en moi, celle de faire mieux que lui. Mais... C'était un peu dur alors qu'on était piégé sur une île. La vie là bas était dure... Mais pas insupportable, une fois qu'on était bien entourés. Et entouré, je l'étais, il vallait mieux traîner en bande, car être seul signifiait se faire bouffer tout cru. Je mis un bon nombre de fois les cours de M'sieur Gaston en pratique. J'étais pas mauvais là dedans. Mais à peine mon père découvrir le poteau rose, que j'eus l'interdiction FORMELLE de sa Majesté de me rendre là bas. Je pris donc le pli de frapper dans un sac de linge installé par Triste Sir à ma demande, afin de canaliser toute cette énergie. Il était dur de "ne pas se battre" sur l'île, le paternel vivait vraiment dans un monde à part. Un monde de gentil... où personne ne toucherait jamais à sa royale personne, mais le monde n'était pas comme ça. Le monde ne TOURNAIT pas comme ça.

Je continuais mon petit chemin de vie, découvrant, en même temps que l'adolescence, l'amour. ça fait fleur bleu, et je crois que dans le fond... Je dois l'être un peu... Même si maintenant je suis juste paumé et amer. Elle était légèrement plus âgée que moi, et mon père voyait vraiment d'un mauvais oeil notre relation, j'étais "noble" et elle était fille de rien. Enfin... Noble dans un trou aussi sordide que l'île, est-ce que ça comptait vraiment ? Surtout de la part d'un mec qui s'était fait bouté du trône ? Il poursuivait en parallèle ses "précieux enseignements" qu'il disait, qui consistaient à revenir sur sa période de gloire, parler de lui, lui encore de lui, et du pouvoir abusif. ça... ça il aimait. Il aimait décrire la manière de tyranniser un royaume. Je ne lui en touchais aucun mot, mais je demandais souvent à Triste Sir à quoi bon dominer un royaume par la peur. Les villageois te détestaient, et voulaient te bouter à la moindre occasion. Pour moi... Ce n'était pas la bonne attitude à adopter. Et le but n'était il pas d'enrichir les villageois en même temps qu'on s'enrichissaient nous même ? Enfin... Je n'avais jamais mis une fesse sur le trône, alors ce que j'en savais moi... Mais je sentais mes colères de plus en plus intenses. Vis à vis de la situation, du regard de mon père, et de la fille avec qui je me voyais partager ma vie (ce qu'on est sot parfois) qui s'éloignait de plus en plus. Il m'arrivais souvent de me retrouver à regarder les étoiles avec Lindi, ça avait tendance à me détendre. Apaiser cette colère, ces angoisses, a alléger ce poids que je ressentais sur mes épaules. Qu'est-ce qui n'allait pas chez moi ? Pourquoi je n’étais pas comme mon père ? pourquoi je n'avais pas la même vision des choses que lui ? J'aurais sans doute été plus apprécié, plus à ma place, ainsi, sous mon propre foyer.

La veille de quitter mon foyer, il se passa deux trois événements qui me marquèrent plus que je ne l'aurais bien voulu. Premièrement, j'appris que j'allais à Auradon. Le pays de ceux qui n'étaient pas nés du mauvais côté de la barrière... En allant l'annoncer à ma dulcinée, je la surpris dans les bras d'un autre, à échanger sa salive avec l'autre. Je dois avouer que toute la rage accumulée éclata alors et que je laissais libre court à ma rage, en refaisant le portrait du type, je me choppais deux trois coups, m'explosant au passage l'arcade et me récoltant un coquard, mais je n'avais pas oublié les leçons de M'sieur Gaston, et si moi je fus un peu abîmé... Hé bien l'autre en face était méconnaissable. Le sang pulsait dans mes tempes, alors que je posais les yeux sur la jeune femme qui s'était précipité auprès de l'autre déchet. Je me penchais sur elle, lui soufflant à l'oreille.

"Prie pour ne plus jamais me croiser ma jolie."

Je faisais comme toujours, le brave par devant, et par derrière... Je devais ramasser ma fiertée qui était en miette, ainsi que quelques bouts éparses de mon coeur. Je me redressais, quittant les lieux sans un mot de plus, décidé à ne plus jamais faire confiance aussi facilement. Les gens n'étaient pas francs, jamais, et ça valait aussi en amour. Lorsque je rentrais, une dispute éclata ensuite avec mon père. Monsieur le gros lourd et sa couronne en toc.

"Combien de fois t'ais-je dis que se battre est indigne d'un prince, tu es quoi ? un chiffonier ? Je ne t'ai pas élevé comme un vulgaire manant."

Je levais les yeux au ciel, serrant et les dents, et les poings. Fusillant du regard le paternel.

"Tu ne m'as PAS élevé voyons papa, tu restes fiché dans ta pauvre jeunesse dorée qui n'a duré qu'une saison à peine, t'en as rien à faire de moi de toute façon.. Je devrais faire comme ci, comme ça. Tu crois que c'est digne d'un type de sang royal, de se laisser abattre comme ça ? Tu t'es reposé sur tes actes passés, et tu t'es empâté. Je sors de cette île de malheur, et si tu veux tout savoir... Je ferais mieux que toi. Car t'es rien d'autre qu'un raté dans le fond... Un foutu raté, et je marcherai pas dans tes traces."

C'est ainsi que je me retrouvais dans ma chambre, le regard rivé sur le ciel, enfin... Un seul œil, l'autre était bien trop enflé pour pouvoir profiter de ce spectacle. J'étais recroquevillé sur moi même, me battant pour ne pas me faire submerger par les pleurs, pour la première fois, j'avais une peine incroyable. Pour la première fois, je comprenais que les sentiments n'étaient jamais éternels, qu'il ne fallait pas se laisser avoir, à ce jeu dangereux, car ça donnait du pouvoir à l'autre. On frappa à la porte, et je chassais d'une main rageuse ces larmes qui me brouillaient la vue. C'est alors que Triste Sir entra dans la pièce, deux torchons remplis de glace entre les mains, il m'en colla un sur la main droite, qui était gonflée et rougie, et un autre sur l’œil.

"J'espère que l'autre, en face, est beaucoup plus amoché que vous, Sir."

Un petit rire sans joie s'échappa de ma gorge.

"Oui... Il se pourrait bien qu'il ait dû ramasser son râtelier avant de partir, et qu'il ne m'oubliera pas de si tôt."

Je poussais un soupir, me replongeant dans l'observation des étoiles.

"Merci... Tu vas me manquer là bas."

Le lendemain, mes affaires étaient déjà faites, et je quittais la maison sans un regard pour mon père, accompagné de Lindi. La petite demoiselle aussi quittait le foyer pour se rendre là bas. Auradon... Comment expliquer ceci... Auradon était différent, tellement différent de tout ce que j'avais vu jusqu'à présent. Et bien que l'adaptation soit dure... Il n'en restait pas moins qu'on ne s'ennuyait jamais.

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Vous

Un petit troisième compte pour moi avec ENFIN un enfant de villain J'espère que vous avez encore un peu de place pour ce p'tit Jewell  (PS: C'est Edith & Izel, fin la clique quoi !)

Rewelcome!!!

merciii

Jewyyyyyyy 8D J'espère que tu ronfles pas hein D8

Rebienvenu parmi nous en tout cas j'ai hâte de t'embêter

rebienvenue

Validé

Welcome to Auradon

Félicitation, tu as passé le test de la fiche de présentation et tu es donc officiellement intégré au campus d'Auradon !
Je rappelle que tu peux aller poster ta fiche de relation et chercher des RP par la même occasion, ou bien te lancer dans la cours des grands directement.
Et n'oublies pas de voir pour ton dortoir si tu veux.
Bienvenu sur Ways to be Wicked. And don't forget to Chill' like a Villain~